Il aurait pu être…… Médecin justement. Puisqu’il voit dans ce métier altruiste la possibilité d’être utile pour les autres. « Souvent dans les débuts, on rame pas mal. J’avais des tas de moments d’oisiveté et je me disais, ça ne sert à rien d’être acteur, il vaudrait mieux être médecin » explique l’acteur à Thierry Demaizière. Ce qui ne l’empêche pas de savoir faire la part des choses entre les bons et les mauvais médecins. En effet, si Médecin de campagne était pour lui l’occasion louer les bons praticiens, il peut se montrer plus incisif en ce qui concerne ceux qui ne sont pas concernés par leur métier tel celui qui n’a pas pris le temps d’écouter les craintes d’un de ses proches amis, persuadé d’avoir un problème aux poumons, ce qui s’avèrera être vrai, alors que le médecin ne le croyait pas.
Une rencontre avec Brel, le déclic de sa carrièreC’est en constatant l’amour que les artistes reçoivent de leur public que François Cluzet a souhaité devenir acteur. Une révélation qui arrivera très tôt dans la vie de l’acteur, puisque déjà, à 10 ans, il se remplissait de l’admiration que lui portaient les autres quand il chantait dans un petit groupe de rock. Voir Jacques Brel sur scène à 11 ans ne fera que confirmer sa soif de reconnaissance, lui qui n’a pas été habitué à recevoir de marques d’affection de la part de ses parents. Ainsi, arrivé au Cours Simon, il se promet d’être le seul à réussir face à une classe de 250 aspirants comédiens et met depuis toujours un point d’honneur à faire son métier au mieux.
Depardieu, son acteur phareLui aussi à ses maîtres en matière de comédie. François Cluzet porte par exemple une admiration sans faille à Gérard Depardieu, incarnant selon lui « la puissance, de l’excellence et de la tendresse et de la sensibilité ». Lors d’une de leur rencontre, ce dernier lui avait dit « Toi, tu es comme moi, tu ne t’aimes pas ». Un fait qui les différencie aujourd’hui. En effet, si François Cluzet a longtemps joué avec son image, montrant de lui un homme porté sur l’alcool, le succès et l’amour l’ont aujourd’hui totalement transformé. « J’ai rencontré mes deux rêves : être aimé et réussir ce métier ». Depuis qu’il a trouvé l’amour aux côtés de son épouse, Narjiss Slaoui-Falco, François Cluzet ne boude pas son bonheur, mais il y travaille chaque jour. « Il faut mettre du bois dans la cheminée pour que le feu prenne. L’amour c’est quelque chose qui se consume, donc il faut tous les jours mettre du bois dans la cheminée » explique-t-il à Thierry Demaizière.
L’émotion, son fond de commerce L’un de ses souvenirs les plus forts en tant qu’acteur, il le tient du tournage de Ne le dis à personne de Guillaume Canet. Dans le film, le personnage doit pleurer de manière très intense lorsqu’il retrouve sa femme. Une scène à ne pas rater mais compliquée à jouer, même pour un François Cluzet passé en maître dans l’art de jouer avec sa sensibilité. La force de jouer la scène, il l’a trouvée dans le regard d’un technicien plein de compassion. Ce qui lui a permis de se montrer sincère dans son jeu et d’exploser en sanglots comme il l’a fait.
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Source : MYTF1News – People