« Will le paresseux emmène sa famille skier »
« Will le paresseux emmène sa famille skier » a titré en Une le tabloïd Sun, qui reprochait il y a un mois au prince héritier de n’assumer que 122 engagements officiels en 2015 contre 341 pour sa grand-mère de 89 ans, la reine Elizabeth II. Et s’il est également pilote d’hélicoptère pour un service de secours, le Daily Mail précise qu’il n’y consacre que 80 heures par mois. De quoi énerver les médias qui trouve également le prince trop distant. Ces derniers auraient aimé être conviés à une séance photo pour immortaliser l’instant, plutôt que le couple fasse appelle à une agence de presse amie.
« La contrepartie de l’extraordinaire mode de vie de la famille royale est de travailler dur et d’assumer ses responsabilités envers les contribuables qui le financent », a estimé le Sun.
La défiance de William pour les médias est connue de longue date et réside dans le fait qu’il les tient en partie responsables de la mort de sa mère Diana dans un accident de voiture à Paris en 1997. Mais assumer ses obligations publiques fait partie de son rôle de membre de la famille royale et d’héritier direct du trône britannique, lui rappelle-t-on désormais.
« William ne veut pas être un père absent »
L’ancien rédacteur en chef du Daily Mirror et fervent monarchiste Piers Morgan a lui pressé William de « jouer le jeu ». « S’il continue à réécrire les règles, alors la presse finira par le faire aussi et il expérimentera, je le crains, ce que veut vraiment dire l’intrusion, comme sa mère l’a endurée », a-t-il écrit dans l’édition en ligne du Mail. Selon le Daily Express, ce n’est toutefois pas tant que William est fainéant mais qu’il veut être présent pour ses enfants.
« William ne veut pas être un père absent parce qu’il sait ce que c’est », a déclaré une source proche de la famille royale au quotidien. Le soucis du bien-être de ses enfants l’a aussi conduit à s’exiler hors de Londres et à élire domicile dans la campagne du Norfolk, loin du brouhaha médiatique. Depuis la naissance de George en juillet 2013 et celle de sa soeur Charlotte en mai 2015, les occasions ont été rares de les prendre en photo, la famille royale préférant diffuser ses propres clichés dont certains sont pris par Kate elle-même.
La presse compréhensive, mais jusqu’à quand?
Jusqu’ici, encore contrite de ce qui s’est passé avec Diana, la presse s’est montrée plutôt coopérative. Mais Neil Wallis, rédacteur en chef du tabloïd aujourd’hui défunt News of the World, met en garde contre la montée de la « frustration ». « Il est clair que le public veut poursuivre son histoire d’amour avec ce jeune couple royal qui, selon moi, a probablement sauvé la maison des Windsor ces dernières années », a-t-il déclaré à la radio BBC en référence au regain de popularité de la famille royale depuis le mariage de William et Kate. « Mais je pense qu’une question légitime est posée ».
Cependant, pour Robert Jobson, chroniqueur de la monarchie pour le Evening Standard, le vent de colère des médias reflète surtout leur dépit de ne pas avoir découvert le lieu de villégiature de William et sa famille. « Ce n’est pas la faute de la famille royale si les tabloïds se sont montrés incapables d’avoir l’information », a-t-il dit sur la BBC.
A voir aussi : Le Prince George et la Princesse Charlotte ont passé leurs premières vacances à la neige.
Source Article from http://lci.tf1.fr/people/william-et-kate-leurs-vacances-au-ski-font-scandale-8722811.htmlSource : MYTF1News – People